Dès l’Antiquité, l’art est utilisé pour soigner. Son concept en tant que thérapie serait attribué à Aristote. Selon lui, le théâtre permettrait aux hommes de décharger leurs pulsions, leurs angoisses ou fantasmes en s’identifiant aux personnages du drame.

Au XIXe siecle Le précurseur est le Marquis de Sade, malade, il organise chez lui des représentations publiques mélant comédiens professionnelles, infirmiers et fous. Et aussi à l’hôpital de Charenton. Le tout Paris s’y précipite.

De ce mélange entre artistes et professionnels de santé, naît la maison de santé de Dr Esprit Blanche. Il accueille des artistes comme Flaubert, Guy de Maupassant. Les dîners regroupent artistes et internés. Il faut amener les aliènés à faire diversion de leur quotidien à l’hôpital. Pinel pense qu’il faut les faire travailler, une réadaptation professionnelle. Ils créent des cendriers, des paniers, des copies de tableaux. Donc, l’occupation est proposé comme dérivatif, il décharge les tensions. Mais là, la thérapie est absente.

Dans les années 40, L’ Art-thérapie à été développée par les anglais .

Adrian Hill, artiste anglais atteint de tuberculose, se trouva en soin dans un sanatorium. Durant la période de sa maladie et de sa convalescence, il passait son temps à peindre. C’est alors que les médecins observèrent l’amélioration évidente de son état général et d’un réel mieux être de sa personne.

Dès qu’il fut rétablit les médecins l’invitèrent à faire de la peinture avec les patients du sanatorium.

Ensuite en 1945, A.Hill publia son premier livre « Art versus Illness », dans lequel il créa le terme « Art-thérapie »….

Donc, L’art-thérapie en tant que thérapie fait son apparition au XX e siecle, notamment avec la naissance des centres d’ergothérapie (fabriquer pour se réinsérer, une réhabilitation par l’apprentissage) et de thérapeutique occupationnelle.

 En 54, Robert Volmat ouvre le premier département d’art psychopathologique à Paris. C’est l’art thérapie traditionnelle donc une psychothérapie à support artistique.

Et, puis dans les années 70, apparaît l’art-thérapie moderne, une discipline à part entière assimilée aux autres professions paramédicales officielles. Elle exploite le pouvoir de l’art sans aucune production artistique. Elle a vocation à favoriser les capacités expressives et relationnelles des patients. L’art-thérapie dépend d’un protocole thérapeutique. Les progrès des patients peuvent être évalués par des professionnels de santé. Elle est donc sous autorité médicale et répond aux règles déontologiques de santé.

L’art-thérapeute est diplômé d’une formation certifiée par l’Etat, un niveau d’étude de niveau II. Le précurseur est l’AFRATAPEM à Tours (un centre de recherche). Le premier diplôme d’art-thérapeute est créé en 1980 à la faculté de médecine de Tours. AFRATAPEM : L’Art-thérapie est l’exploitation du potentiel artistique
dans une visée humanitaire et thérapeutique.

Puis, suivront lNECAT à Paris, avec J Pierre Klein. La médiation artistique auprès de personnes en difficultés et l’art-thérapie ajoutent à l’art le projet de transformation de soi-même. La création – acte et résultat – peut permettre la transformation profonde du sujet créateur.

Et PROFAC à Arles au début des années 2000, et à Paris depuis 2011. Avec JP Royol. Art-thérapeute  certifiée RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles)

Certificat d’état de niveau II enregistré au Répertoire National des Certifications Professionnelles par le Ministre auprès du Travail, de l’Emploi et de la Santé.

Université de Toulouse avec J.P Sudre, avec la création d’un DU

Et puis aussi l’université à paris IV

Et plein d’autres formations mais pas reconnu par l’état.